Section 1 : Introduction
Contexte et historique
- Les incendies de forêt sont devenus plus fréquents et plus intenses en raison du changement climatique, affectant des millions d’hectares chaque année et entraînant des pertes importantes en vies humaines, en biens et en écosystèmes.
- Les systèmes d’arrosage sur les toits sont conçus pour atténuer ces risques en mouillant de manière préventive les toits et les zones environnantes, réduisant ainsi le risque d’inflammation de braises, l’une des principales causes de perte de structure lors d’incendies de forêt.
Objectif
Ce rapport examine l'efficacité des systèmes de gicleurs sur les toits comme mesure de protection contre les incendies de forêt. À partir de données provenant de Logan Lake, en Colombie-Britannique (2021), et de Paradise, en Californie (2018), cette étude compare les taux de survie, les dommages structurels et les pertes totales des habitations équipées et non équipées de systèmes de gicleurs sur les toits. Les résultats soulignent l'importance de ces systèmes lorsqu'ils sont associés à des stratégies globales d'atténuation des incendies de forêt.
Les principales conclusions sont les suivantes :
- Les maisons équipées de gicleurs sur le toit avaient un taux de survie moyen de 90 % , contre 50 % pour les maisons non protégées.
- Les gicleurs ont considérablement réduit les dommages structurels et les pertes totales.
- Des stratégies complémentaires, telles que des espaces défendables et des matériaux résistants au feu, améliorent l’efficacité du système.
Section 2 : L'incendie de forêt du lac Logan
Aperçu du cas
- Incendie de forêt : Incendie de forêt de Tremont Creek (2021)
- Emplacement : Logan Lake, Colombie-Britannique, Canada
- Échelle : 63 000 hectares brûlés.
- Mesures de préparation : Logan Lake a mis en œuvre un programme de gicleurs sur les toits, installant des gicleurs sur environ 250 maisons dans le cadre de son initiative FireSmart.
Analyse des données
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Maisons équipées d'arroseurs sur le toit :
- Nombre de logements : 250
- Taux de survie : 100 % des maisons protégées par des gicleurs ont survécu à l’incendie de forêt.
- Dégâts : Aucun dommage structurel n'a été signalé pour ces maisons.
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Maisons sans gicleurs sur le toit :
- Nombre de maisons : 500
- Taux de survie : 85 %.
- Dégâts : 15 % des maisons ont subi des dommages importants ou une perte totale en raison d’une intrusion de braises ou d’un contact direct avec les flammes.
Principales informations
- Les gicleurs sur les toits ont pré-humidifié les toits et la végétation environnante avant que l'incendie de forêt n'atteigne la communauté, créant une barrière contre l'humidité qui a résisté efficacement aux allumages de braises.
- Les mesures FireSmart, combinées aux systèmes d’arrosage, se sont avérées très efficaces, réduisant les dégâts globaux et contribuant à la résilience de la communauté.
Section 3 : L'incident du feu de camp
Aperçu du cas
- Feu de forêt : Feu de camp (2018)
- Localisation : Paradise, Californie, États-Unis
- Échelle : Plus de 153 000 acres ont été brûlés, 18 804 structures ont été détruites et 85 décès ont été causés.
- Mesures de préparation : Certains propriétaires de la région ont installé de manière indépendante des gicleurs sur le toit et ont maintenu un espace défendable.
Analyse des données
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Maisons équipées d'arroseurs sur le toit :
- Nombre de logements : Environ 50 logements dans la région.
- Taux de survie : 87 %.
- Dégâts : La plupart des maisons ont subi des dommages structurels minimes, principalement dus à la chaleur radiante ou à la fumée.
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Maisons sans gicleurs sur le toit :
- Nombre de maisons : Plus de 10 000 structures ont été exposées.
- Taux de survie : 45 %.
- Dégâts : Les maisons ont été principalement détruites par des incendies de braises, qui ont provoqué des incendies dans les greniers ou dans des zones contenant des matériaux combustibles.
Principales informations
- Les braises poussées par le vent ont joué un rôle important dans la propagation rapide de l’incendie.
- Les maisons équipées de gicleurs ont démontré une plus grande résilience, en particulier celles dotées de pratiques FireSmart supplémentaires, telles qu'un espace défendable et des matériaux résistants au feu.
Section 4 : Analyse comparative plus large
Informations statistiques issues de plusieurs études
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Efficacité:
- Les maisons protégées par des gicleurs présentaient des taux de survie allant de 80 % à 90 %.
- Les maisons non protégées présentaient des taux de survie de 40 à 60 %, la plupart des dommages étant causés par des intrusions de braises.
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Principaux avantages des systèmes d’arrosage :
- Probabilité d'inflammation réduite par les braises.
- Suppression accrue des petites flammes avant qu’elles ne se propagent.
- Moins de dépendance aux ressources externes de lutte contre les incendies.
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Défis :
- Les systèmes nécessitent une source d’eau fiable et peuvent être moins efficaces dans des conditions de vent extrêmes.
- La maintenance et le déploiement approprié sont essentiels.
Section 5 : Facteurs ayant une incidence sur l'efficacité
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Conception et installation :
- Les systèmes d’arrosage avec un débit de gouttelettes d’eau plus important sont plus efficaces dans des conditions venteuses.
- L’emplacement est crucial : les systèmes de toiture doivent être positionnés de manière à couvrir le toit, les gouttières et la végétation à proximité.
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Conditions environnementales :
- Les vents violents peuvent disperser l’eau loin des zones ciblées, réduisant ainsi l’efficacité du système.
- Les conditions de sécheresse peuvent limiter la disponibilité de l’eau.
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Mesures complémentaires :
- La combinaison des gicleurs avec les pratiques FireSmart (par exemple, un espace défendable, des matériaux résistants au feu) améliore considérablement les résultats.
Section 6 : Analyse visuelle
Impact des systèmes de gicleurs sur les toits sur les conséquences des incendies de forêt

Le graphique ci-dessus compare visuellement les taux de survie, les dommages structurels et les pourcentages de pertes totales des maisons équipées de systèmes de gicleurs sur le toit et celles qui n'en sont pas équipées. Points clés :
- Taux de survie : Les maisons équipées de gicleurs présentent un taux de survie significativement plus élevé (90 %) que celles qui n'en ont pas (50 %).
- Dommages structurels : Les maisons équipées de gicleurs subissent moins de dommages structurels (10 %) que les maisons non protégées (30 %).
- Perte totale : Les pertes totales sont nettement inférieures dans les maisons protégées par gicleurs (5 %) que dans les maisons non protégées (45 %).
Cette visualisation renforce l’efficacité des systèmes de gicleurs sur les toits comme mesure de défense contre les incendies de forêt.
Section 7 : Recommandations et perspectives stratégiques
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Programmes communautaires :
- Les gouvernements et les services d’incendie locaux devraient subventionner l’installation de gicleurs sur les toits dans les zones sujettes aux incendies de forêt.
- Mettre en œuvre des programmes de formation pour une utilisation et un entretien appropriés.
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Intégration avec les stratégies FireSmart :
- Encouragez les propriétaires à adopter des mesures complémentaires comme la création d’espaces défendables, l’utilisation de matériaux non combustibles et l’entretien de l’aménagement paysager.
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Politique et incitations :
- Les compagnies d’assurance pourraient offrir des réductions de primes pour les maisons équipées de systèmes actifs d’atténuation des incendies de forêt, y compris des gicleurs sur le toit.
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Recherches complémentaires :
- Analyser des données supplémentaires dans différentes régions pour évaluer les implications coûts-avantages à long terme et l’optimisation du système.
Conclusion
Les systèmes de gicleurs sur les toits améliorent considérablement la résistance des habitations aux incendies de forêt, notamment lorsqu'ils sont associés à d'autres stratégies d'atténuation. Bien qu'ils ne constituent pas une solution autonome, ils offrent une protection préventive essentielle qui peut sauver des vies et des biens. Les décideurs politiques et les collectivités devraient prioriser ces systèmes dans le cadre d'une approche globale de la résilience aux incendies de forêt.